jeudi 20 février 2014

Pourquoi nous n’arrivons pas à jeter ?

Nous sommes tous confrontés à des problèmes de place, de placards débordants, de caves, greniers, garages saturés de cartons, vieux meubles et autres.

 

Des armoires de vêtements, de vieilles chaussures, de jouets cassés, dépassés, des kilos de draps et serviettes de toilettes défraîchis,

Pour chacun de ces objets, une bonne raison de les garder : ces chaussures pour aller à la campagne, ces draps pour couvrir le sol si vous vous décidez à repeindre le salon, ces jouets qui vous rappellent les 2 ans de votre fille,…

Nous raisonnons de façon logique dans notre travail, optimisons notre temps, organisons notre quotidien et pourtant lorsque cela touche à notre passé, il règne un désordre indescriptible.
Vous avez conscience qu’il faut vous alléger, aérer votre décor et vous sentez accabler de fatigue dès que vous y pensez. Une léthargie profonde vous accable à la seule idée d’aller ouvrir placards, cartons pour trier.

Vous savez que se lancer dans le grand tri, va prendre des heures, de la fatigue, des maux de dos, que faire ?

Plusieurs possibilités s’offrent à vous :

La première solution : ne rien faire. Vous refermez la porte et ne changez rien. Certes vous garderez dans un coin de votre esprit une sensation désagréable de projet inachevé, d’inactivité, et cela n’est pas très gratifiant, mais vous n’avez pas besoin d’aller voir un kiné pour votre dos !

La deuxième solution: s’y mettre à plusieurs. Toute la difficulté résidera à trouver des volontaires, pour participer à ces travaux d’intérêts généraux. Les moins de 10 ans plus faciles à convaincre, vont venir vous aider, jusqu’à ce qu’ils redécouvrent des jouets oubliés et s’arrêtent aussitôt pour les remettre dans leur chambre.

Les ados pourront éventuellement (moyennant finances) participer et votre conjoint (sans paiement) avec un résultat très mitigé en termes de relations familiales !

La troisième solution : engager un professionnel. Vous pouvez embaucher pour quelques heures une personne qui vous secondera, effectuera les opérations de chargement, déchargement des cartons, le déplacement des meubles, la mise à la décharge…

Dernière solution : stocker ailleurs. En entreposant dans un box de stockage vos affaires, vous les conserver (vous êtes rassurés), vous faites de la place chez vous, vous n’attristez personne en jetant des affaires.

lundi 17 février 2014

Changer d'école après un démenagement à Nantes.

Vous déménagez à Nantes, Bordeaux ou Pau, les enfants vont certainement devoir changer d'école.

Vous devez changer votre enfant d’établissement scolaire, il faut dans un premier temps vous adresser au chef d’établissement où votre enfant est scolarisé pour lui demander un certificat de radiation. La radiation scolaire d’un élève correspond à la fin de l’inscription de celui-ci dans l’établissement. Le certificat de radiation est donc effectué par le directeur d’école qui en informe le maire et l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription.Obligation d’inscription dans une école

Si votre enfant est âgé de moins de 6 ans, au plus tard 8 jours après votre déménagement, vous devez obligatoirement :
  • soit l’inscrire dans un établissement d’enseignement public ou privé
  • soit déclarer au maire et à l’inspecteur d’académie que votre enfant suivra une scolarité à domicile.
Si votre future ville d’habitation comporte plusieurs écoles, c’est la mairie qui déterminera l’école d’affectation de votre enfant.

Inscription scolaire et démarches à la mairie

Pour pouvoir faire changer d’école votre enfant et l’inscrire dans son futur établissement scolaire, vous devrez vous présenter à la mairie de votre nouveau lieu d’habitation et leur présentant les documents suivants :
  • votre livret de famille ou l’acte de naissance de votre enfant
  • un justificatif de votre nouveau domicile

Inscription dans le nouvel établissement scolaire

Pour que l’inscription définitive de votre enfant soit prise en compte, vous devez vous présenter à la l’administration de la nouvelle école avec les documents suivants :
  • le certificat de radiation délivré par la direction de l’ancienne école,
  • le certificat d’inscription délivré par la mairie (sauf s’il s’agit d’une école privée),
  • votre livret de famille ou l’extrait d’acte de naissance de votre enfant
  • le document attestant que l’enfant a subi les vaccinations obligatoires pour son âge.
En résumé, n’oubliez pas : pour inscrire votre enfant dans sa nouvelle école vous devez d’abord vous présenter à la mairie et ensuite à l’administration de l’établissement scolaire.
Enfin, pour préparer au mieux votre déménagement, vous trouverez tous nos conseils sur ce blog. Si vous n’avez pas encore trouvé de déménageur.

lundi 10 février 2014

Aidez vos enfants à bien vivre le changement d'école

        
 

Comment préparer vos enfants à un changement d'école ?

Si les parents savent en juin que l'enfant va aller dans une nouvelle école en septembre, il est judicieux de lui montrer l'établissement, la distance avec la maison, etc. Une visite du nouveau quartier permet de lui donner des repères grâce à la boulangerie ou encore à la papeterie. Pour le mettre en confiance, les parents peuvent également lui parler de leur propre expérience : "Moi aussi quand j'étais enfant, j'ai dû déménager à Lyon et nous vivions à Perpignan..." . Ou au contraire : "Je n'ai jamais changé d'école, tu me raconteras". Autre chose, une rencontre avec le professeur et le directeur de l'école, si possible avant la rentrée, peut s'avérer être une bonne chose.
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Montrez l'école et le nouveau quartier à votre enfant avant la rentrée

Le mieux est que les deux parents, ou au moins l'un d'entre eux, l'accompagnent dans la nouvelle école. L'idéal serait même de rencontrer l'enseignant le jour de la rentrée et de lui présenter son nouvel élève si cela n'a pas déjà été fait. Si ce n'est pas possible, une rencontre dans les jours suivants doit être organisée pour parler de son enfant, expliquer à l'enseignant qu'il est nouveau dans le quartier, etc.

Comment l'aider à s'intégrer ?

La 1ère semaine est toujours très stressante, il est donc important d'essayer d'apaiser les choses en regardant si l'enfant est anxieux et aussi en acceptant ses petites colères. Si le changement d'école se fait en même temps que la rentrée scolaire, la vie s'organise doucement pour l'enfant fin septembre, début octobre. Comme pour les adultes, il lui faudra un peu de temps pour s'habituer à son nouvel environnement. Il est favorable que les parents arrivent à dégager du temps pour l'accompagner et aller le chercher à l'école les premiers temps.

Comment aborder un changement d'école en milieu d'année ?

Même si ce n'est pas évident, il est important de partir sur le même principe que l'arrivée dans une école à la rentrée de septembre : les parents accompagnent l'enfant pour son premier jour et le présentent à la maîtresse. Pas d'inquiétude à avoir, elles savent gérer ce genre de situation ! Après le jour J, les parents peuvent demander un entretien avec l'enseignant pour faire un point sur l'enfant.

Vers qui les parents peuvent se tourner pour être conseillé ?

L'association des parents d'élèves ou encore le psychologue de l'école sont aussi présents pour soutenir les parents. Des adultes référents sont à leurs côtés dans ce genre de situation.

 Et qu'en est-il des copains ?

Certains enfants sont nostalgiques, d'autres pas vraiment. Si l'enfant quitte ses copains, les parents expliquent qu'ils peuvent s'arranger pour les voir un week-end, s'ils ne sont pas trop loin, ou pendant les vacances. Et aujourd'hui avec les ordinateurs et des logiciels comme Skype, il est très facile de rester en contact ! Les parents doivent en tout cas montrer au petit qu'il est possible de revoir ses amis.

Les parents peuvent-ils aider les enfants à se faire des nouveaux copains ?

En fonction de l'âge de l'enfant, pourquoi ne pas organiser un goûter d'arrivée ou d'installation. L'intégration passe également par une inscription à des activités extrascolaires.

Que doivent éviter les parents ?

Inutile de demander trop de choses à l'enfant après l'école. Evitez les : "Tu t'es fait des copains à Nantes? Combien ? Qu'as-tu fait avec eux ?". Ce sont des questions trop précises et intrusives.

Alors comment le faire parler en douceur ?

Les parents peuvent commencer par raconter leur journée, toujours de manière positive : "Moi au bureau, j'ai fait la connaissance de.... Il s'est passé ci ou ça... ". Une  manière de rebondir et de l'interroger ensuite : "Qu'est-ce qui t'a plu dans ta journée ? Qu'est-ce qui t'a ennuyé ? Tu aimes bien cette nouvelle ville".
Il est indispensable d'accompagner l'enfant avec bienveillance sans être intrusif. Et s'il n'arrive pas à parler aux parents, il peut parler à quelqu'un d'autre de la famille comme les grands-parents, un cousin, son parrain.

Un déménagement est-il vraiment une épreuve pour un enfant ?

On peut dire que l'enfant est déraciné mais il y en a pour qui ça se passe bien et d'autres moins. Un déménagement est élevé dans l'échelle du stress pour les parents et c'est donc anxiogène pour les enfants. Ce sera d'autant plus difficile, si le déménagement est lié à un divorce, un nouvel emploi...

Comment les parents peuvent aider à accepter ce changement de vie ?

En expliquant à l'enfant tout ce qui est positif dans ce déménagement. Si les parents sont
moroses, tristes et qu'ils le subissent, ce sera difficile pour l'enfant. On peut par exemple lui expliquer : "Je suis content parce que je suis plus près du travail, l'appartement est plus grand, plus ensoleillé, avec un jardin...".
Lors du déménagement, mieux vaut faire et défaire les cartons avec lui et bien marquer son nom sur les siens.

Quand s'inquiéter ?

Une consultation psychologique n'est évidemment pas obligatoire lors d'un déménagement ou d'un changement d'école, mais cela peut être nécessaire dans certains cas. Il est nécessaire d'être vigilant si les résultats scolaires de l'enfant baissent trop ou si les parents le sentent en retrait social. Ils peuvent alors l'emmener voir son premier pédiatre ou un nouveau pédiatre.


Extrait de l'ouvrage de la psychologue Christine Brunet.
Christine Brunet, psychologue et psychothérapeute, auteure de "Petits tracas et gros soucis de 1 à 7 ans" et "Dis bonjour à la dame !" (Editions Albin Michel)

mercredi 5 février 2014

Porter des cartons, des meubles sans se faire mal au dos !

Le mal de dos a souvent pour origine le soulèvement de charges importantes. Et lorsque vous avez déjà mal au dos, le déplacement de charges peut être une véritable épreuve.

Voici nos conseils pour éviter le mal au dos en portant de lourds objets.

Pourquoi porter des charges fait mal de dos ?

Lors du port, du soulèvement ou du déplacement de charges importantes, comme des cartons il est facile de se faire mal au dos :
  • L’apparition des douleurs est due à la prise d’une mauvaise posture qui sollicite les muscles les plus faibles et, au contraire, épargne les muscles puissants des jambes.
  • Résultat : atrophie des muscles et des ligaments, tension ou déséquilibre musculaires, voire arthrose.

Comment éviter le mal de dos ?

Ainsi, pour pouvoir déménager ou transporter des objets lourds sans se faire mal au dos, il est impératif de prendre quelques précautions :
  • Se charger :
    • Pour prendre la charge, fléchissez les genoux, prenez la charge bien contre vous et redressez-vous en poussant sur les jambes.
    • Pour éviter à votre dos tout effort, vous pouvez rentrer un peu le bassin en vous redressant pour garder la colonne courbée.
  • Porter une charge :
    • Ne portez pas de charge d'un seul côté ou à un seul bras : il faut la répartir le plus harmonieusement possible.
    • Lorsque vous répartissez la charge, tenez-la bien serrée près de vous contre vos hanches ou contre votre ventre.
  • Déposer la charge :
    • Au moment de poser la charge, accroupissez-vous, un pied devant l'autre et le dos bien droit.
    • Vous vous relèverez d'un mouvement souple en dépliant progressivement la colonne.
À noter : idéalement, mieux vaut estimer le poids de la charge à transporter avant de vous charger.